Presse

Pourquoi les femmes entretiennent-elles une relation si complexe avec la nourriture et la gourmandise ? La journaliste Lauren Malka tente de répondre à la question dans son nouvel essai « Mangeuses ».  

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« L’histoire assigne les femmes en cuisine, leur fait passer beaucoup plus de temps au contact de la nourriture et en même temps les empêche de manger… » La journaliste Lauren MALKA revient sur la façon dont l’Histoire a empêché les femmes de manger. Elle en parle également dans son livre, Mangeuses, disponible aux éditions Les Pérégrines.  

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“L'éloquence gourmande”

Dans son essai tout juste paru Mangeuses. Histoire de celles qui savourent, dévorent ou se privent à l'excès (Pérégrines), Lauren Malka rattache cette nouvelle tendance au lien singulier que les femmes entretiennent avec la nourriture depuis très longtemps. L'une des étapes majeures de ce phénomène se situerait, selon elle, à la fin du XIXe siècle, “quand Grimod de la Reynière fonde la “gastronomie” à travers ce qu'il appelle “l'éloquence gourmande”. Son but : réhabiliter le péché de gourmandise en associant la nourriture à des valeurs intellectuelles et érudites. À partir de là, la société ne parle plus de “ventre” mais de “palais”, et les amateurs de bonnes nourritures ne sont plus associés à des “gloutons” mais à des “gourmets”".

https://www.harpersbazaar.fr/beaute/tendance-strawberry-make-up-glazed-doughnut-pourquoi-la-food-envahit-le-secteur-de-la-beaute_1228

Lauren Malka : « Le paradoxe d'être mince mais aussi grosse à certains endroits »

« Comment mangez-vous ? Attablée avec les autres ou à picorer en préparant le repas ? Journaliste, podcasteuse et chroniqueuse, Lauren Malka s'est penché sur la question du rapport des femmes à la nourriture en allant piocher dans l'histoire, de l'Antiquité à nos jours en passant par l'invention de la gastronomie. Interview d'intérêt public. »

https://www.elle.fr/Minceur/News/Nutrition-Sante/Lauren-Malka-Le-paradoxe-d-etre-mince-mais-aussi-grosse-a-certains-endroits-4179979

Ce que le maquillage dit de nous - par Carole Sauvage

« Accessoire de séduction, outil de tromperie, expression de créativité ou arme d'affirmation sociale ? Que l'on en porte ou non, le maquillage fait débat. Loin d'être neutre, il raconte quelque chose de notre rapport au corps et à la société. [...] »

Malaise des femmes dans l'alimentation

Chronique de Roger-Pol Droit, p. 10, Le Monde des Livres, 17 novembre 2023

Le patriarcat passé à la casserole

Dans Mangeuses, Lauren Malka, chroniqueuse pour Causette et Les épicurieux décortique les habitudes alimentaires des femmes. Soumises au paradoxe perpétuel d'avoir des formes généreuses sans jamais dépasser du moule, pour les femmes la nourriture a toujours été un interdit, physique, social et désormais psychologique. Et si l'égalité homme-femmes commençait par l'égalité dans l'assiette ?  Un livre important, à mettre entre toutes les mains et à ranger aux côtés de Sorcières, de Mona Cholet !

CAMILLE - Nouvelle Librairie Baume

https://www.placedeslibraires.fr/mot-du-vendeur/auvergne-rhone-alpes/zone-1/2965-nouvelle-librairie-baume/camille-1553/mois=/an=/base=

Lauren Malka : « Au Moyen-Âge, les prêtres pensent qu’une femme en cuisine révèle ses pires penchants sexuels et assassins »

Article écrit par Ophélie Ostermann

https://madame.lefigaro.fr/bien-etre/nutrition/lauren-malka-au-moyen-age-les-pretres-pensent-qu-une-femme-revele-en-cuisine-ses-pires-penchants-sexuels-et-assassins-20231115

« Un essai vif et documenté mettant en lumière la complexité des liens historiques et culturels entre genre et nourriture (alimentation) : exclusion, hypersexualisation, injonctions... et un jour, libération ?! »

https://motsbouche.com/livres/31974-mangeuses-histoire-de-celles-qui-devorent-savourent-ou-se-privent-a-l-exces.html

Pole position « Elsa Boyer signe un essai stimulant, Turing. Rencontre avec la jeune essayiste. [...] En tant que critique littéraire, j’ai toujours pensé qu’il existait deux sortes d’admiration. La première, la plus majoritaire, est pour des livres qu’on n’aurait jamais voulu soi-même écrire si bien qu’on est heureux que quelqu’un se soit si bien dévoué à votre place ; l’autre, beaucoup plus rare et intense, est pour des livres dont se dit, avec une pointe dejalousie : "Celui-là,j’aurais aimé l’écrire." »