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ÊTRE UNE MAUVAISE FILLE

« L’auteure, historienne et responsable du Centre Enfants en justice de l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse, explore les archives de la justice des mineures et décrypte les réponses genrées apportées par la société à la délinquance des jeunes filles, très souvent reliée à des soupçons de déviance sexuelle. Ces "mauvaises filles", majoritairement issues des classes populaires, sont d’abord des adolescentes qui rejettent leur assignation, défient les normes, sociales, morales, sexuelles, sans en avoir forcément conscience. Passionnant, éclairant aussi sur les différences de traitement qui subsistent entre la délinquance et la violence des filles et celles des garçons. »

AVOIR UN CORPS

« Ça ne devait être qu'une "histoire d'odeur qui manquait à la vie pour qu'elle vaille la peine d'être vécue". Une histoire de corps emmêlés et de désir brûlant. Et puis c’est un corps habité d'un autre et aussi d'angoisses, le corps de la femme enceinte à la merci des autres, médecins, société, injonctions, des souvenirs de corps d'enfant malmené. Puis c'est un corps délivrant, souffrant, donnant naissance au bébé, à la petite fille, un autre petit corps ; corps abîmé, maternant, retrouvant le chemin de la jouissance, corps plus jamais comme avant. L'auteure donne mots et chair et douleur dans ce premier roman, à la vulnérabilité et la puissance du corps des femmes, "rempart d'une lutte obligée", dit-elle. »

Le temps d’un livre, Gilles Bornais a remisé son costume de détective au placard. Le journaliste-auteur, lui-même adepte des bassins, plonge cette fois le lecteur dans les coulisses de la natation le temps d’un essai percutant et poétique intitulé Le nageur et ses démons.

"Avec l’éditeur, nous ne voulions pas faire un roman sur la natation, mais un essai. Mon expérience de nageur et d’entraîneur est en quelque sorte un point d’appui pour défendre une cause, démontrer une vérité. Je tente d’évoquer tout le panel de sentiments qu’éprouve le nageur."

« Dans son livre Vagabondes, voleuses, vicieuses, Véronique Blanchard se penche sur les années 1950-60 : il suffisait alors de pas grand-chose pour qu'une jeune femme soit considérée comme une "mauvaise fille". Un travail d’enquête colossal dans lequel I'auteure dévoile les archives du tribunal pour enfants de la Seine. Elle nous offre une plongée dans la machine du patriarcat qui a brisé des rêves, étouffé des voix et condamné des femmes indomptables... »

« J'aimerais que ce livre soit lu à la fois comme le récit intime d'une femme et de son propre cheminement dans le processus de la maternité, et à la fois comme la mise en lumière d'un vécu partagé par d'innombrables femmes. Qu'il puisse toucher là où il y a quelque chose de commun, qu'il soit vu comme un livre qui parle de toutes les femmes. Qu'il puisse révéler l'enjeu d'une véritable émancipation des corps féminins, ou dit plus largement du corps féminin en tant que “corps social”. »

http://www.slate.fr/story/180795/rentree-litteraire-2019-onanisme-jolis-monstres-corps-dapres-frida-kahlo-rien-nest-noir-idees-detruire-ego

"Gilles Bornais se fait le héraut de tous les nageurs et nageuses et de toutes les pratiques dont il raconte, dans cet essai passionné, percutant et poétique, les arcanes, les mythes, les désillusions, et les beautés."

« Dans Vagabondes, voleuses, vicieuses, l'historienne Véronique Blanchard dresse le portrait des "mauvaises filles" des années 1950 et 1960. »

"Le Corps d’après, de Virginie Noar, 35 ans, raconte la grossesse d’une femme en lutte contre le conformisme social. C’est aussi un superbe chant féministe, libre et insoumis."