Petit éloge du tatouage

Faire un Petit éloge du tatouage, c’est faire un éloge de la liberté, celle de disposer de son être, de l’assumer, de le sublimer. Mais c’est aussi et surtout faire un éloge des émotions : le tatouage, de manière formelle, est d’abord l’ancrage, sous trois couches d’épiderme, d’un moment. Il est un souvenir que l’on choisit de s’imposer. De son premier tatouage réalisé à Pékin durant son adolescence, à un autre fait dans un squat parisien quelques années plus tard, en passant par des tatouages liés une ancienne vie de flic ou à une histoire d’amour révolue, Alexandre Galien nous transporte avec lui dans les morceaux d’une vie, qu’ils soient associés à la joie, la fierté, la honte, l’insouciance, la tristesse, le deuil aussi. Car parler de tatouages, c’est aussi se raconter.
Passé par la Fémis et diplômé de Sciences Po, Alexandre Galien a vécu dans six pays et exercé de très nombreux métiers, dont fonctionnaire de police. En 2020, il devient le plus jeune lauréat du Prix du Quai des Orfèvres avec Les Cicatrices de la nuit, premier volet d’une trilogie vendue à plus de 200 000 exemplaires. Également scénariste, il travaille à l’écriture de son premier long-métrage.









